UV B - Protocole expérimental?

Bonjour

on peut entendre et lire des tas de choses au sujet des UV B dans les Power Sun, Solar Raptor, Solar Glo, néons Zoomed, Arcadia, lampes à économie d'énergie avec UV B etc.
Beaucoup de mesures faites avec UV mètre à différentes distances, après tant de temps d'utilisation etc. et les déductions qui en découlent que l'on connait bien...

Mais certains ont ils eu l'occasion de mener des expériences sur le long terme, du genre:

Je maintiens 10 lézards (ou 20 ou +) de telle espèce, de la naissance à la fin de vie, avec telle source d'UV B (par ex Lampe Solar Raptor)= groupe 1
Je maintiens 10 autres (ou 20 ou +) de la même espèce de la naissance à la fin de vie, avec une autre source d'UV B (par exemple lampe Exo Terra)= groupe 2
10 spécimens (ou 20 ou plus) car on ne peut pas tirer de conclusions avec 3 ou 4 lézards seulement

Tous les autres paramètres de maintenance sont parfaitement identiques (dans le moindre détail)

On oublie les mesures de l'UV mètre!
Quelles sont les observations sur les 2 groupes? observe t'on des problèmes avec le 1er groupe que l'on observe pas avec le 2e ou l'inverse etc.?

est ce cohérent etc.?

Certains ont ils pu constater des problèmes de santé, de croissance, de comportement etc. avec telle source d'UV B qu'ils ne constataient pas avec telle autre source?

merci pour vos réponses

Ce serait en effet très intéressant !
Cependant, je pense que c'est difficilement faisable, en tout cas aujourd'hui : je ne suis pas certaine que les lampes en question existent, tout simplement, depuis 10 ans, avec les mêmes caractéristiques.
Autre obstacle, utiliser la même lampe sur le même groupe pendant toute la durée de "l'expérience".
Troisième souci : dans ce genre d'étude, la taille de l'échantillon (à partir de quand c'est statistiquement représentatif ? 10 individus? 20? 50?) : rares sont les terrario pouvant avoir ne serait-ce qu'UN groupe de taille suffisante pour les stats. Et pour pouvoir comparer, il faudrait que l'autre groupe (groupe "témoin", si on veut) soit aussi grand et élevé dans les mêmes conditions à la lampe près. Ce qui est plus facile à écrire qu'à faire, les individus n'étant pas les mêmes, les conditions risquent de ne pas être identiques, (pas les mêmes prédispositions à tel ou tel problème, pas les mêmes relations avec les autres individus si maintenus en groupe) différences qui devraient être gommées justement avec une taille d'échantillon suffisamment élevée...
Quatrième point : quand on connait la physiologie des animaux et qu'on sait qu'ils ont besoin d'UVB, et qu'on a vaguement une idée des besoins théoriques en termes d'intensité lumineuse - mesures dans le milieu naturel ou moment où les d'animaux s'exposent au soleil et en mesurant aussi la durée des bains de soleils, études qui ont déjà été faites et d'où viennent les rares infos sur les besoins des animaux en UVB - et qu'on sait que telle lampe se rapproche des besoins théoriques et talle autre non, quel éleveur peut volontairement prendre le risque de donner à une partie de ses animaux un éclairage insuffisant, pendant des années, "pour la science" ?????

Même si nos connaissances sur les reptiles sont encore largement parcellaires, même si on ne sait souvent pas les doses utiles pour une espèce en particulier (on peut seulement, AU MIEUX, se baser sur les rares espèces sur lesquelles les mesures in natura ont été faites, on SAIT quand même certaines choses : que les UVB ne sont efficaces qu'à une longueur d'onde très limitée (autour de 295nm il me semble), que le corps de l'animal doit également être assez chaud pour pouvoir synthétiser la vitamine D3...
Si grâce aux mesures on peut SAVOIR que telle lampe diffuse une quantité d'UV compatible avec ce qu'on peut trouver dnas le milieu naturel de l'animal, et que telle autre NON, je pense qu'on peut, même sans grande étude statistique, agir avec une certaine prudence et essayer de fournir LE MIEUX pour les animaux.

Sans mesures ou études, on peut aussi se baser sur ce qu'on sait des mœurs de l'animal qu'on détient, pour à peu près imaginer ses besoins en UVB. Ou alors, si on ne sait pas grand chose sur lui, on sait au moins où il vit normalement, et on peut essayer en terra de reproduire les caractéristiques physiques de ce milieu (intensité et durée d'insolation par exemple) et se débrouiller pour que le lézard ait le CHOIX de s'exposer ou non aux UVB.
Dans l'idéal, un gradient de chaleur ET d'UV lui permettrait de choisir ce qu'il lui faut au moment où il le souhaite...

A+
Fenchurch

Bonjour Fenchurch

merci pour tes réponses.
je m'informe de plus en plus (auprès de sources variées) sur la qualité des différentes lampes/néons etc. et leurs performances (en quantité d'UV B par exemple) et choisis bien sûr ce qui semble le mieux pour telle ou telle espèce en fonction de ce que l'on sait de ses besoins.

Ceci dit, je dois admettre... par exemple avoir parfois utilisé dans le passé, pour des espèces désertiques, des sources d'UVB de la marque Exo Terra (réputée faire de la M.... dans ce domaine) sans avoir constaté de problèmes sur la santé des lézards (de la phase juvénile à adulte)
Mais je ne peux bien sûr rien en déduire!

Certains fument comme des pompiers toute leur vie, ne font pas de sport, mangent mal et boivent un peu trop, et vivent vieux sans tomber malades!
d'autres font gaffe à tout ça et choppent un cancer

à +