Lepidodactylus

Rappel du premier message :

Je lorgne du cote de l'aquisition de lepidodactylus lugubris(ouais, moi aussi, je vais passer du cote obscur de la force mais madame est pas encore prete a voir debarquer un nouveau rampant style tetrataenia, nerodia ou autre piscivore et pour l'insectivore opheodys aestivus, c'est moi qui suis pas pret et je suis pas pret de l'etre vu la galere que c'est ).
Quasiment tout ce que je trouve comme infos tend vers la meme chose:

- c'est petit
- ca demande pas des masses de surveillance niveau parametres (ie ca s'adapte parfaitement a une plage relativement grande de temperature et d'humidite)
- on trouve que des femelles car espece parthenogenetique (et de sombres histoires d'individus diploides et triploides)
- pas (ou peu) de probleme pour maintenir plusieurs individus ensemble (avec tout ce que ca entraine d'interessant a observer au niveau des interactions sociales)
...

Mais quelques points demeurent obscurs:
- les UVs
il en faut: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
il en faut pas: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(ce ne sont que 2 exemples des fiches que je trouve)
- ca bouffe un paquet de calcium (a chaque repas ET il faut leur laisser un os de seiche ou de la poudre). Ils auraient des "sacs a calcium" pres de la tete, et la taille de ces sacs serait un bon indicateur concernant le manque eventuel de calcium. Sur les photos que j'ai pu trouver, j'ai pas reussi a les reperer.
- les plages de temperatures varient de 20-26°C à 26-30°C

Quelqu'un pourrait eclairer ma lanterne?

Pouf a écrit:

Mais il semblerait que ce mode de reproduction ait ses limites;
En effet, dans une situation de concurrence Hemidactylus frenatus, une autre espèce à répartition étendue mais à reproduction sexuée, on note une régression des L. lugubris.

La régression ne serait-elle pas plutot due au fait que l'hemidactylus mette une peignee au lepidodactylus, plutot qu'a une quelconque maniere de se reproduire? Que la repro soit sexuee ou non, si les individus se font demonter la tronche regulierement et que le rythme des naissances soit inferieur a la mortalite, l'espece regresse, c'est mathematique. Et je n'ai rien vu qui semble indiquer que la repro sexuee des lepidodactylus soit plus prolifique que la parthenogenese.

Sinon, les conditions d'incubation ne peuvent-elles pas influer sur le sexe des individus comme chez certaines especes, ce qui permettrait de faire reapparaitre des individus males?

Il y a des ébauches de réponses dans mon précédent lien

Salut,le lépido est loin d'etre la seule espece de reptile parthéno,pour parler d'un cas de figure semblable,je vais parler non pas de reptiles mais d'insectes:les phasmes ils sont parthénogenetiques et peuvent avoir une repro sexuée,mais chez certains especes comme Phyllium Giganteum il n'y a aucun males théoriquement,mais des fois on voit des males,ils ont tous étés stériles,male en apparence ne veut pas forcément dire male a l'interieur,je pense que c'est le cas chez lépidodactylus,généralement la parthénogenese est un moyen tres efficace de ce reproduire,encore chez les insectes,les males parviennent souvent a maturité avant les femelles,il suffit qu'il y'ai eu un changement quelquoncque dans le cycle et qu'il y'ai des males trop tôt ou pas assez de males matures pour féconder les femelles et bam tout le monde creve sauf celles qui y arrivent toutes seules!
Pour Lamenisais,je pense que l'hemidactylus est plus adaptable et plus robuste que le lépido ce qui expliquerais surement pourquoi ils gagnent du terrain,se reproduire vite c'est bien mais si les conditions sont difficiles a surmonter sa devient chaud!
Aux Galapagos c'est encore lepidodactylus qui domine mais sur le continent c'est Hemidactylus mabouia!

Oui,il y a d'autres geckonidés dont certaines populations sont parthénogénétiques:

-Nactus arnouxii
-Hemidactylus garnoti
-Gehyra variegata ogasawarisinae
-Heteronotia binoei
(Liste non exhaustive).